La pandémie de la COVID-19 a exacerbé les inégalités et a eu un impact direct sur le portrait de l’itinérance à Montréal. Alors que le nombre de personnes sans logis s’est accru, Montréal a multiplié les efforts, en collaboration avec ses différents partenaires, pour lutter toujours plus efficacement contre l'itinérance. Dès le début de son mandat, Projet Montréal a fait de la lutte contre l’itinérance une priorité et y a investi les ressources et l’énergie nécessaires. Lors de son deuxième mandat, l’administration de Projet Montréal continuera de jouer un rôle de premier plan, mais la métropole ne peut agir seule face à cette responsabilité partagée. Les autres paliers de gouvernement devront également accroître leur aide logistique et financière, pour permettre à Montréal d'offrir suffisamment de ressources et de logements et de prévoir les intervenants nécessaires pour ne laisser personne pour compte.
a. Doubler le financement du budget annuel de la Ville de Montréal dédié à l’itinérance, le faisant passer de 3 M$ à 6 M$, afin d’appuyer la mise en place de ressources sécuritaires et adaptées et de mieux soutenir les organismes communautaires qui font le travail sur le terrain;
b. Développer 300 logements par année pour personnes en situation d’itinérance ou à risque d’itinérance avec soutien communautaire;
c. Soutenir le réseau de la santé et les organismes communautaires dans la mise en place de ressources à haut seuil d’accessibilité, qui tiennent compte de l’ADS+, qui sont adaptées aux multiples réalités de l’itinérance sur l’ensemble du territoire, et qui répondent aux différents besoins, notamment ceux des personnes autochtones, des aîné.es, des jeunes, des femmes et des personnes avec un handicap;
d. Soutenir la mise en place de ressources pour les personnes ayant des problèmes d'alcoolisme ou de toxicomanie, telles que des services de consommation d'alcool supervisée;
e. Soutenir la mise en place de sites d’hébergement d’urgence supplémentaires avec un service d’accompagnement vers le logement, ouverts à l’année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7;
f. Développer et mettre en œuvre des plans de cohabitation sociale avec l'ensemble des partenaires et des parties prenantes lorsqu'une nouvelle ressource ouvre dans un quartier ou qu'une présence importante de personnes itinérantes est observée;
g. Développer des logements et soutenir le déploiement de ressources (hébergement d’urgence, centres de jour, haltes-chaleur, intervention sociale, etc.) culturellement adaptées pour les personnes autochtones en situation d’itinérance, notamment à proximité des secteurs Milton-Parc, du square Cabot et de l’angle Mont-Royal/Saint-Denis.