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Luc Rabouin veut une ville qui protège tous les locataires

28 oct. 2025

Montréal

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Luc Rabouin veut une ville qui protège tous les locataires


Montréal, le 28 octobre 2025 — C’est à la Résidence Mont-Carmel, au centre-ville, que le chef de Projet Montréal, Luc Rabouin, a présenté aujourd’hui de nouvelles mesures pour renforcer la protection du parc locatif et assurer à toutes et tous le droit de vivre et vieillir dans la dignité, au cœur de leur quartier.


Le choix du lieu n’est pas anodin. Le Mont-Carmel est une résidence pour aîné·es où des locataires se sont mobilisés ces dernières années pour défendre leur droit au logement face à un propriétaire négligent, qui voulait les évincer pour transformer la résidence en condos.


« Quand on a bâti toute sa vie dans un quartier, on ne veut pas le quitter. Et quand le deux-tiers des Montréalais·es sont locataires — notamment beaucou d’aîné·es —, on doit s’assurer qu’ils soient protégés. De la spéculation, de l’insécurité, et de la peur de perdre leur toit », a déclaré Luc Rabouin, chef de Projet Montréal.


Protéger les RPA, c’est protéger le 514


La Résidence Mont-Carmel illustre bien les défis que vivent depuis quelques années de nombreuses résidences pour aîné·es (RPA) à Montréal : des propriétaires qui cherchent à évincer des locataires vulnérables pour transformer les immeubles et augmenter les profits.


Tous les arrondissements de Projet Montréal ont adopté des règlements pour protéger les RPA et empêcher leur conversion en condos par exemple. À Lachine, cette mesure a permis de protéger de la spéculation les 237 logements de la résidence Les Floralies. Au Mont-Carmel, la Ville est allée plus loin en utilisant le droit de préemption, lui permettant de racheter le bâtiment si le propriétaire décide de le vendre.


Ces mesures s’ajoutent à d’autres comme :


  • L’initiative propriétaire responsable et le recours systématique aux interventions en lieu et place des propriétaires négligents, qui visent à assurer la salubrité des logements;

  • Le serrage de vis sur les locations de courte durée (type AirBNB); ainsi que

  • La politique de rachat de bâtiments pour en protéger les logements et leurs occupants de la spéculation.

« C’est ça, Projet Montréal : quand on voit une injustice, on agit. Pas pour des chiffres, mais pour du vrai monde », a souligné M. Rabouin. « Notre travail, c’est de permettre à celles et ceux qui ont bâti cette ville de continuer à y vivre, dans leur quartier, sans se ruiner. »


Des actions concrètes pour aller plus loin


Le chef de Projet Montréal a rappelé que sa vision de maire du 514 repose sur une idée simple : permettre à celles et ceux qui aiment leur ville et leur quartier d’y rester. Une ville qui protège et prend soin de tout le monde, de la poussette à la marchette.


Dans le prochain mandat, Projet Montréal s’engage à aller plus loin avec une série de nouvelles mesures pour protéger les locataires et améliorer la salubrité des logements :


  • Taxer les logements vacants pour qu’ils reviennent sur le marché locatif (ce qui générerait un revenu de 21 M$ sur 3 ans;

  • Augmenter les amendes pour insalubrité (revenu de 300 000 $/an) ;

  • Créer un parcours d’accompagnement pour les locataires évincés au Tribunal administratif du logement (TAL);

  • Multiplier les interventions municipales contre les propriétaires négligents;

  • Mettre sur pied un fonds d’aide aux loyers qui pourrait donner des microcrédits pour les ménages en difficulté pour surmonter leurs problèmes (au coût de 5 M$ par an);

  • Soutenir les comités logement (500 000 $ par an).

Toutes ces mesures sont déjà intégrées au cadre financier du parti présenté la semaine dernière.


« Je pense que les Montréalais·es préfèrent une ville qui pense à ses locataires, qu’une ville qui pense à ses promoteurs. On veut bâtir plus c’est certain, mais il faut aussi pouvoir protéger les personnes à risque dans les logements qui existent déjà. » a indiqué Luc Rabouin.



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    Source :
    Simon Charron


    Attaché de presse du chef
    Projet Montréal