La Ville de Montréal déploie la deuxième phase de l'Équipe mobile de médiation et d'intervention sociale (ÉMMIS)

16 mars 2022

Montréal

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La Ville de Montréal est fière d'annoncer le déploiement de la deuxième phase pilote de l'Équipe mobile de médiation et d'intervention sociale (ÉMMIS), du 1er avril au 31 décembre 2022. Développée en collaboration avec la Société de développement social (SDS) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), cette équipe d'intervenants sociaux de première ligne agit rapidement pour désamorcer des situations de crise et de détresse dans l'espace public, en plus d'accompagner les citoyennes et les citoyens vulnérables vers des ressources sécuritaires.


À la suite d'un premier bilan dans l'arrondissement de Ville-Marie, cinq bonifications importantes ont été apportées au projet :



  • Augmentation de l'effectif de 8 à 12 intervenants psychosociaux qualifiés, qui assureront une présence 7 jours sur 7, de 9 h à minuit;
  • Élargissement du territoire couvert par l'ajout d'un deuxième arrondissement qui sera annoncé prochainement;
  • Création d'une plateforme statistique pour favoriser la collecte de données sur le nombre et la nature des interventions;
  • Ajout d'une voiture de location pour faciliter le déplacement des équipes;
  • Renforcement de l'action en matière de médiation auprès du grand public, des résident-es et des commerçant-es.

« La Ville de Montréal est très fière de débuter la deuxième phase du projet pilote de l'ÉMMIS. C'est une approche innovante dans le monde municipal québécois. Elle nous permettra de continuer d'offrir une réponse sociale, mobile et rapide dans l'espace public en lien avec des situations de détresse ou de cohabitation, en plus d'accompagner les citoyennes et les citoyens vulnérables vers des ressources sécuritaires. Ce projet va dans le sens d'une approche basée sur la prévention en sécurité publique, sur laquelle nous travaillons très fort », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.


« La première phase du projet pilote de l'ÉMMIS a connu un vif succès. Elle a permis de présenter l'équipe et d'offrir de nouveaux services dans Ville-Marie. Le bilan confirme que le projet répond à des besoins locaux bien réels impliquant des personnes marginalisées ou en difficulté. Avec les bonifications proposées dans la deuxième phase, l'équipe aura l'occasion de raffiner ses interventions et de développer son expertise, notamment en matière de médiation avec les commerçant-es et les résident-es. Je tiens à remercier sincèrement les équipes de la Ville centre, de l'arrondissement de Ville-Marie, du SPVM et de la Société de développement social, qui travaillent sans relâche sur ce projet », a ajouté Josefina Blanco, responsable de la diversité, de l'inclusion sociale, de l'itinérance, de l'accessibilité universelle, de la condition féminine, de la jeunesse et des personnes aînée au comité exécutif.


« Rappelons qu'il s'agit d'une première au Québec! Nous tenons à remercier la Ville pour sa confiance. Nous sommes on ne peut plus fiers de ce nouveau service entièrement civil. En tenant compte des résultats de la première phase, le déploiement de la deuxième phase pilote permettra d'en consolider les intentions et d'en mesurer de façon plus précise les impacts et l'efficacité », a souligné le directeur général de la Société de développement social, François Raymond.


La première phase du projet a été déployée sur le territoire du centre-ville de Montréal à compter de septembre 2021. Elle a permis de récolter des données et d'identifier les meilleures pratiques pour pérenniser le projet à long terme. Avec huit intervenants psychosociaux, l'ÉMMIS a réalisé plus de 1 500 interventions (appels, actions ponctuelles ou planifiées) avec des demandes provenant de partenaires communautaires, de l'arrondissement ou du SPVM.


À terme, la Ville ambitionne que l'ÉMMIS devienne un service municipal, disponible 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, sur l'ensemble du territoire. Pour que cela se matérialise, un financement de 3,5 M$ par année, pendant 5 ans, a été demandé par la Ville de Montréal au gouvernement du Québec. Ce financement est nécessaire afin de procéder à l'embauche de 31 employés pour couvrir les 19 arrondissements de la métropole.