La cheffe de Projet Montréal, Valérie Plante, s’est engagée, aux côtés de l’architecte émérite Phyllis Lambert, à respecter le consensus établis en 1992, lors de l’adoption du Plan d’urbanisme, concernant la hauteur maximale des édifices montréalais et à continuer de protéger les vues depuis le mont Royal et vers lui.
Depuis 30 ans, le développement de Montréal se fait en respect des vues vers le mont Royal, qui ne peuvent être masquées par des constructions qui pointent à plus de 232 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce consensus a permis à Montréal de se développer de façon unique, et même d’acquérir, en 2006, le statut de ville UNESCO de design. Montréal a été la première ville nord-américaine à rejoindre le réseau des villes créatives de l’UNESCO, témoignant de la confiance de l’organisation internationale envers l’engagement et la détermination de la Ville de Montréal à miser sur cette force pour améliorer la qualité de vie de la population montréalaise. Cette désignation, tout comme le patrimoine naturel et bâti de Montréal, sont aujourd’hui menacés par l’ambivalence du candidat Denis Coderre.
Citations
« La promesse du candidat Coderre, écrite dans son livre-programme et réitérée en entrevue, met à risque notre statut de ville UNESCO de design, en plus d’ouvrir la porte à une privatisation des vues sur la Montagne. Nous ne suivrons jamais cette voie, qui ne profiterait pas à la population montréalaise. Le développement de Montréal, organisé autour de la préservation des vues vers et depuis le mont Royal, fait partie des qualités qui ont permis à la métropole de se distinguer. Jamais notre administration ne remettra en question le consensus concernant les hauteurs des édifices de Montréal et la protection des vues vers le mont Royal. Jamais notre administration ne nuira au patrimoine bâti et au patrimoine naturel de Montréal. » - Valérie Plante
« Le deuxième mandat de la mairesse Valérie Plante est nécessaire pour protéger le patrimoine culturel et environnemental que représente le mont Royal, ainsi que la qualité de vie quotidienne de toute la population montréalaise. La limite des hauteurs des bâtiments du centre-ville est un engagement fondamental pour l’avenir de Montréal et pour une relance économique durable et juste pour tout le monde. Le mont Royal est le cœur physique, historique, émotif et écologique de notre ville. La protection des vues depuis et vers la Montagne assure à l’ensemble Montréalais-es, de toutes les origines, de toutes les orientations, de toutes les langues, et de toutes les orientations politiques, sociales, et philosophiques, un accès à ce joyau. La remise en question des hauteurs des tours du centre-ville est inacceptable et constitue un risque pour l’ADN de Montréal et son unicité, représentés par la Montagne et le Fleuve. » - Phyllis Lambert