Partout au Québec, les loyers explosent. Des milliers de locataires sont confronté·es à des augmentations démesurées, sans aucun moyen de contester ni de vérifier ce qu’un logement valait auparavant. Le registre des loyers actuel, bien qu’utile, n’a pas de caractère contraignant : il repose sur la participation volontaire des locataires et n’est pas obligatoire pour les propriétaires.
Nous demandons au gouvernement provincial de prendre en charge le registre des loyers. Chaque propriétaire devrait être tenu de déclarer le prix d’un logement lors de sa location, ainsi que les hausses survenues, avec des données vérifiables comme le relevé 31. Un tel registre permettrait aux locataires de connaître l’historique réel d’un logement, de contester les hausses abusives et de mieux faire valoir leurs droits. Ce n’est pas une question de complexité : c’est une question de volonté politique.
Parce que se loger est un droit fondamental. Parce que chaque personne a le droit de vivre dans un logement sûr, abordable et adapté à ses besoins. Parce que nous croyons à une ville et à des quartiers où personne n’est laissé de côté, où on peut vieillir, grandir, et s’enraciner sans craindre d’être expulsé. Pour que le logement ne soit plus une source d’angoisse mais un pilier de dignité et de stabilité, un registre des loyers est indispensable.
Exigeons un registre des loyers qui fonctionne vraiment.